Start Financing Facility : Analyse quantitative de la mutualisation des risques

Start Network s'efforce de fournir des modèles de financement plus efficaces et efficients pour l'aide humanitaire. Plus précisément, pour permettre un continuum prévisible de financement lorsque des risques d'échelle et de gravité différentes commencent à se matérialiser. Ce rapport, commandé par le département de l'actuaire du gouvernement britannique, fournit des conseils techniques sur le financement du Start Financing Facility (SFF). En particulier, en fournissant une illustration théorique des implications financières de la mise en commun d'un certain nombre de risques dans un pool de risques central. Le document étudie comment le nombre, la fréquence et la taille des risques affecteront les demandes sur le pool de risques central et met en évidence les options pour la gestion financière du pool.

Parallèlement au financement discrétionnaire flexible, tel que le fonds de démarrage existant, le SFF devrait fournir un financement préalablement convenu qui sera fourni si un déclencheur est atteint. Ce déclencheur dépendra des circonstances spécifiques mais, par exemple, il pourrait s'agir de la vitesse du vent d'une tempête ou de la magnitude d'un tremblement de terre. Afin d'offrir une certitude aux bénéficiaires, il est prévu que l'aide ne dépende que du déclencheur et non d'autres facteurs tels que la disponibilité des fonds. Le SFF sera donc chargé de veiller à ce que le financement soit disponible en cas de besoin.

  • Q. Quel est le scénario utilisé dans le corps principal du rapport ?

Le scénario utilisé illustre l'efficacité d'un tel système fonctionnant à pleine capacité, avec près de 100 systèmes à risques en ligne. Il s'agit de l'image finale du SFF à l'avenir, mais elle est utilisée pour illustrer l'efficacité potentielle de l'approche.

  • Q. Quels sont les paiements possibles requis sur une période d'un an ?

Selon ces hypothèses, le SFF, une fois mis à l'échelle, est supposé avoir des paiements annuels moyens du pool de risques de 63 millions de dollars par an et une perte maximale totale si tous les risques sont déclenchés de 1470 millions de dollars. Cependant, pour la plupart des risques, le paiement maximal n'est déclenché que par un événement 1 sur 100 ans et il est donc très peu probable qu'il se produise. La plupart des années, le montant total versé sera nettement inférieur à ce montant. En fait, il n'y a qu'une chance sur 1 que le montant versé soit supérieur à 2 millions de dollars.

  • Q. Quelles stratégies de gestion financière le SFF peut-il utiliser pour gérer ses passifs éventuels ?

En mutualisant les risques, le SFF peut réduire considérablement le besoin de détenir des réserves de capital pour faire face au paiement maximum possible de 1470 97 millions de dollars. Par exemple, le SFF pourrait choisir de détenir 90 millions de dollars (en supposant un appétit pour le risque de 10e centile - XNUMX % de chances d'épuisement chaque année). Diverses stratégies peuvent être utilisées pour répondre aux paiements nécessaires les années particulièrement mauvaises qui vont au-delà de ce point. Celles-ci pourraient inclure l'achat d'une assurance globale (réassurance), la collecte de fonds supplémentaires auprès des donateurs ou la réduction des versements.

  • Q Quelles sont les prochaines étapes ?

Le rapport formule un certain nombre de recommandations pour les prochaines étapes, notamment l'engagement avec les donateurs, les (ré)assureurs et les ONG de notre réseau sur la pertinence des diverses stratégies financières qui pourraient être utilisées pour gérer les risques. Une modélisation plus poussée est également recommandée au fur et à mesure que le SFF devient opérationnel.