Manuel du Start Ready

Start Ready fournit un financement prévisible aux réseaux nationaux de membres. Pour cette raison, il est mieux adapté aux risques qui sont statistiquement prévisibles. Il s'agit des dangers et des risques qui suivent un modèle de récurrence et d'ampleur dans une zone donnée. Ces risques sont généralement des risques hydrométéorologiques, tels que les cyclones, les sécheresses, les inondations fluviales, etc., ou des risques géologiques, tels que les tremblements de terre et les éruptions volcaniques (bien que ces derniers aient des délais très courts). Le Start Ready s'appuie sur l'expérience de Start Network dans le développement de systèmes de financement des risques de catastrophes (FRC) dirigés localement, qui permettent aux acteurs humanitaires de première ligne d'accéder très tôt à des fonds prépositionnés. Le Start Ready aidera les ONG à analyser et à quantifier collectivement les risques de crises, à définir les seuils de déblocage des fonds et d'activation, àconvenir de plans et à organiser les financements à l'avance, avant la survenue des crises.

Le Start Ready prépositionne des fonds destinés aux crises qui se reproduisent régulièrement (telles que les inondations, les sécheresses et les canicules) et pour lesquelles il est possible de modéliser de manière crédible le moment et le lieu où elles sont susceptibles de survenir, leur fréquence, ainsi que leurs conséquences sur les communautés les plus vulnérables. D'après nos données, environ XNUMX% des financements humanitaires sont alloués à des crises de ce type, qui sont plus ou moins prévisibles, mais seul XNUMX% de ces fonds est organisé à l'avance. Face à l'intensification des situations d'urgence climatiques, il est à la fois possible et nécessaire de préparer les systèmes et les financements en amont, pour assurer une intervention plus rapide, plus efficace et plusefficiente afin de venir en aide aux communautés à risque.

Start Ready prépositionne un financement pour les crises qui se produisent avec des schémas de récurrence réguliers (comme les inondations, les sécheresses et les vagues de chaleur) et pour lesquelles il est possible de modéliser de manière crédible quand et où elles sont susceptibles de se produire, à quelle fréquence et avec quel impact sur le plus communautés vulnérables. Nos preuves suggèrent qu'environ 55 % du financement humanitaire va à des crises comme celles-ci qui sont quelque peu prévisibles, et pourtant seulement 1 % de ce financement est organisé à l'avance. Face à l'escalade des urgences climatiques, il est à la fois possible et nécessaire de préparer les systèmes et les financements à l'avance, pour garantir une gestion plus rapide, plus efficace et plus efficiente.