Recommandations pour les projets de déplacement et de migration en Amérique centrale

La décennie actuelle a vu plus de personnes que jamais, provenant de dizaines de pays, faire le voyage à travers l’Amérique centrale vers les États-Unis. Poussés par la pauvreté endémique, les problèmes de sécurité et le changement climatique, nombre de ces individus et familles se lancent dans ce voyage pour chercher une nouvelle vie dans l’un des pays les plus riches du monde. L’itinéraire implique souvent de traverser de nombreuses frontières où les lois, les problèmes de santé et les ressources limitées peuvent arrêter la caravane, laissant aux pays d’accueil la responsabilité de fournir un abri, de la nourriture, de l’eau et des installations WASH à des milliers de migrants.

Synthétisées à partir d'un examen de neuf alertes et de leurs projets ultérieurs récompensés, les recommandations suivantes reflètent les apprentissages et les conseils de CHAIN, Vision Mondiale ainsi que Oxfam en relation avec les crises de migration et de déplacement au Mexique, au Guatemala, au Honduras, au Costa Rica et au Panama. Il est destiné à servir de document d’orientation pour les organisations confrontées à ce type de crise, en fournissant des recommandations simplifiées fondées sur des preuves et des enseignements.

Recommandations clés : 

  1. La coopération et la collaboration sont essentielles- Les résultats des neuf alertes ont souligné l'importance de la coopération dans les étapes préalables au projet, de livraison et post-projet.
  2. Anticipation - Les caravanes de migrants traversant souvent de nombreux pays en route vers les États-Unis, les organisations devraient avoir le temps de préparer leur arrivée, en s'appuyant sur leurs expériences antérieures et en coordination avec d'autres agences pour éclairer leurs actions.
  3. Adopter une approche centrée sur l’humain - Les agences ont souligné l'importance d'équilibrer les activités vitales avec celles qui donnent la priorité à la dignité et au soutien psychologique.
  4. Donner la priorité aux personnes vulnérables - Les populations migrantes sont souvent extrêmement vulnérables, étant exposées à un risque élevé d'exploitation, de violence et de risques environnementaux. Au sein du groupe plus large, certaines sous-sections sont plus à risque, comme les enfants, les personnes handicapées, les femmes, les personnes âgées et les personnes LGBTQI+. 
  5. Diffuser des informations précises et accessibles - Les informations doivent être mises à la disposition des migrants dans des formats inclusifs et fiables, en utilisant des formats verbaux et visuels.